Alternego
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1 mai 2020
Temps de lecture : 3 min

Playlist du 1er mai : 10 chansons qui célèbrent le travail

Le 1er mai, chacun célèbre à sa façon la Journée internationale des travailleurs & travailleuses. Certains vont manifester ou se réunir avec leurs proches, d’autres profitent tout simplement de cette journée de congé pour se reposer… Mais une chose est sûre. Peu importe avec qui, ni où l’on est, c’est l’occasion idéale pour réviser les plus grands classiques de la chanson sur le travail.

Alors pour chanter (ou écouter) le travail dans la rue, dans votre canapé ou sous la douche, voici les meilleures chansons pour célébrer les travailleurs & travailleuses. À chacun son style.

Hip-hop : L’hymne au travail d’Alibi Montana

Les paroles du titre paru en 2007 résonnent avec une certaine acuité aujourd’hui :

Pour tous ceux qui sont fiers de
Soutenir leurs familles, la France entière,
C’est pour eux que c’est dédié, tous les départements.
Ce texte c’est pour les débrouillards qui
Travaillent à l’usine, dans le bâtiment, dans les gares,
Médecins de garde,
Infirmières et le SAMU. C’est en étant ému qu’Alibi vous salue
Tellement de personnes qui font leurs tafs, qui sont utiles

Variété française : Les Mains d’or de Bernard Lavilliers

Une chanson hommage aux travailleurs & travailleuses des manufactures de Saint-Etienne, où le chanteur français (fils de DRH, pour l’anecdote) a débuté sa vie professionnelle.

Sur la classe ouvrière, on peut aussi écouter « Son bleu » de Renaud.

Pop Rock (avec une touche de Peace & Love) : Working class hero de John Lennon 

L’hommage à la classe ouvrière de l’ex-Beatle reconverti en folkeur pacifiste. Ici, interprété par Marianne Faithfull.

Electro : Technologic de Daft Punk

Une boucle poético-électro pour dire la vie de bureau… Et inviter à la réflexion sur nos relations ambiguës aux nouvelles technologies.

Nostalgique : Petits métiers de Juliette

Une chanson qui rend vie à quelques métiers disparus (crieurs de journaux, loueurs de chaises…) et en imagine de farfelus (démorveur de nez, pinceur de louche…).

Retro : Je peux pas travailler de Boris Vian 

Avec l’irrésistible malice provocatrice qu’on lui connait quand il écrit des chansons, l’auteur de L’écume des jours évoque en 1958 ce qu’on appelle aujourd’hui les troubles musculo-squelettiques… Et confie bien sûr l’interprétation à son singer fétiche : Henri Salvador.

Folk : Joe Hill d’Earl Robinson

Découverte par le grand public grâce à Joan Baez au festival de Woodstock, le poème en musique de Robinson célèbre le combat pour l’amélioration des conditions de travail au travers de la figure mythique du syndicaliste Joe Hill.

Littéraire : La fiche de recrutement de Florent Marchet & Arnaud Cathrine

Issu de l’album-concept « Frère Animal » co-écrit par Arnaud Cathrine et Florent Marchet pour interroger le monde du travail à l’aube du XXIè siècle, La fiche de recrutement met en tension l’identité singulière de l’individu et les attendus « profilés » du monde de l’entreprise.

Enfantine : Le travail de maman d’Anne Sylvestre

Le délicieux conte pour enfants, paru en 1979, aborde avec tendresse et humour la double journée des femmes, à l’ère où se généralise leur insertion dans la vie active.

Et tant qu’on est dans le répertoire de la chanteuse qui aime « les gens qui doutent », ajoutons ce titre qui célèbre les paysannes du monde entier.

Pop : Il changeait la vie de Jean-Jacques Goldman

Hommage aux artisans, profs, artistes, à tou·te·s celles et ceux dont le boulot contribue discrètement au bien commun, l’une des chansons phares de l’album « Entre gris clair et gris foncé », ici reprise par la Troupe des Robins des Bois.

Et puis, il y a aussi la version spéciale CoVid-19 : après 18 ans de retrait de la scène, JJG a enregistré cette auto-reprise depuis son confinement. Pour dire « MERCI« , ça vaut toujours la peine de sortir du silence !

Et vous, quelle(s) chanson(s) avez-vous envie d’entonner pour célébrer le travail ?

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