Valentine Poisson
Valentine Poisson
3 mai 2018
Temps de lecture : 2 min

Après la fête DU travail, parlons de la fête AU travail !

Si comme le dit l’adage, la vie est une fête, ce n’est pas toujours le cas au boulot. Entre les réunions et les sessions de travail individuelles, les moments de partage avec ses collègues se bornent souvent à de rapides discussions autour de la machine à café, voire du cendrier pour les plus nicotiné·e·s d’entre nous.

Mais au fête, pourquoi instaurer des moments de convivialité au travail où l’on ne travaille précisément pas ? Au moins 5 bonnes raisons à cela.

1. Pour apprendre à connaître ses collègues fête

À force de parler boulot, on prend peu le temps de parler perso. S’il n’est pas question d’épancher tous les détails de sa vie, rigueur professionnelle oblige, l’environnement de travail demeure une des cinq grandes instances de socialisation pour créer du lien social, source de bien-être et de soutien en cas de coup dur.

2. Pour développer de la cohésion au sein du collectif fête

L’informalité des moments festifs facilite grandement la dimension affective des gens avec qui l’on passe du bon temps. Bien que l’on ne soit alors pas à proprement parler dans une logique productive, la cohésion qui en résulte favorise les dynamiques de coopération tant recherchées par les entreprises, qui feront ensuite gagner un temps précieux.

3. Pour faciliter la circulation d’informations fête

Malgré les réunions et les réseaux sociaux internes, de nombreuses organisations constatent, indépendamment de leur taille, des lacunes en matière de circulation de l’information. Autant allier l’utile à l’agréable : les moments de fête sont aussi l’occasion d’être au fait du quotidien professionnel des autres et de son entreprise en général.

4. Pour intégrer les nouveaux arrivés fête

Pas facile de prendre le tempo de son organisation lorsque l’on vient d’arriver : tant de noms et de jargon à mémoriser, tant de normes de fonctionnement explicites et implicites à assimiler … En facilitant l’échange et le partage, les moments de fête aident aussi à installer un sentiment d’appartenance chez les nouveaux arrivants et facilitent leur intégration.

5. Pour débrider un·e boss un peu coincé·e  fête

Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ! déclarait Alfred de Musset. Certes, il ne faut pas (trop) en abuser et anticiper de potentiels regrets … toujours est-il que la levée d’inhibition est propice à un certain lâcher-prise qui peut se révéler aussi drôle que bénéfique sur le plan relationnel.

Pour le bien-être individuel comme pour l’efficacité collective : on dit donc OUI aux déjeuners festifs, aux afterworks et autres rendez-vous conviviaux !

Valentine Poisson

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