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Marie Donzel
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Thomas Le Brestec
Les auteurs.es
4 juin 2019
Temps de lecture : 2 min

Le sport améliore la santé… de l’entreprise !

Un bon casting et un bon coach, la recette idéale pour atteindre des résultats exceptionnels ? Il faut savoir composer une équipe pour être un bon leader. Un exemple récent est le sélectionneur de l’équipe de France de football en 2018, Didier Deschamps : il a su composer avec des talents et des personnalités différentes, en prenant des risques, en prenant en compte les affinités de tous ainsi que les qualités et défauts de chacun. Après le sacre des Bleus en Russie, il a d’ailleurs assumé avoir pris le temps de mettre en confiance chacun des membres de son équipe, et ceux qui l’entourent. Une alchimie qui a conduit au succès que l’on sait.

Prendre le temps de fédérer autour d’un projet et de calculer les retombées que celui-ci peut avoir dans un groupe est le principe que tous les leaders cherchent avec bien entendu, la recherche de compétences précises : l’écoute, l’empathie, le sens du collectif, un esprit « test and learn », etc. Les choses sont-elles si différentes en entreprise ? Il y a un terrain, des règles du jeu, des individus, du collectif, des partenaires, des équipes « back offices » et supports. Les dirigeant·e·s doivent savoir composer avec toutes ces tangentes pour orienter leur stratégie au mieux dans l’objectif de résultat.

Pourquoi un « collectif » plus qu’une « équipe » ?

Un collectif se doit d’être un groupe soudé, capable de s’orienter dans la même direction, de donner un sens par l’action commune. Dans un collectif, il existe souvent des conflits provenant de tensions générées par des intérêts diverses et personnels (à lire : concept du don et du contre-don approfondi par Jean-Édouard Grésy, associé fondateur du cabinet AlterNego). La coopération est un élément de réussite puisqu’elle peut produire une intelligence collective, qui est le produit d’une capacité à comprendre et à penser ensemble, à partager un savoir pour construire une pensée et des actions communes.

Le sport dans sa pratique ou dans son observation est un réel moteur de cohésion sociale, qui permet de partager des moments, avec pour maîtres-mots l’entraide, l’encouragement, l’engagement, les émotions, la participation, le fair-play, etc… Toutes les actions autour du meilleur des valeurs du sport sont bonnes à prendre dans le monde professionnel. On peut notamment évoquer le mécénat et le sponsoring sportif, qui concrétise la volonté des entreprises à engager ses salariés dans des mouvements inspirationnels pour l’empowerment individuel et collectif (par exemple les salles de sport sur le lieu de travail, les associations sportives d’entreprises, les courses solidaires, les séminaires de management).

Est-ce réellement quantifiable ?

La mise en place de démarches incluant le sport dans l’entreprise aura des répercussions sur la performance économique et sociale. Cela pourra également transparaître dans la réduction des arrêts de travail. On ne le dira jamais trop, inclure le sport dans le cadre professionnel sera toujours une méthode « gagnant-gagnant ». Les retours sur investissement de tels démarches sont en adéquation avec l’envie de rendre les entreprises plus humaines, puisque nous passons en moyenne 13 ans et quelques mois de notre vie à travailler !

Marie Donzel & Thomas Le Brestec

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